Movies.
The Dark Knight de Christopher Nolan
Synopsis _ Allociné _:
Batman aborde une phase décisive de sa guerre au crime. Avec l'aide du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, Batman entreprend de démanteler les dernières organisations criminelles qui infestent les rues de sa ville. L'association s'avère efficace, mais le trio se heurte bientôt à un nouveau génie du crime qui répand la terreur et le chaos dans Gotham : le Joker...
Les suites cinématographiques de grande saga 'comics', les retours et re-retours des grands super-héros qui peuplaient notre enfance... BASTA! Et puis vraiment quel est l'intérêt de reprendre encore un toujours un même personnage? Morale ultra édulcorée, le gentil ne meure pas à la fin et la paix revient dans les rues immenses d'une immense ville de l'immense Amérique. Bref. Mais j'avoue, je suis rentrée blasée, fatiguée et sans envie ni excitation aucune à l'idée de voir une énième histoire de Batman. Magré tout, j'avoue également, que je suis l'une de ses enfants qui a grandi dans les années 90 et qui tous les dimanches matins se levait pour regarder les aventures sombres et effrayantes de la chauve-souris justicière. Alors finalement pourquoi pas?
Je me suis retrouvée captivée, effrayée, tétanisée, devant ce film. Je me suis revue à 6 ou 7 ans, me cachant derrière mon pauvre oreiller quand venaient les dessins macabres d'Arkham, l'asile où se retrouvent, à chaque épisode, la vermine de Gotham City.
Dans ce film, Violence, Folie, Corruption, Monstruosité, Fatalité, Horreur, Chaos, Mort... Termes déja communs dans le Comic. C'est ça qui fait la particularité de Batman : L'absence d'édulcorant si j'ose dire.
Mais revenons au film en lui même, qui est Epoustouflant. Les acteurs, en premier lieu. Face à Heath Ledger au summum de l'effrayant, dans le rôle du Joker, qui à mon avis, mériterait un oscar posthume. L'impressionnant Aaron Eckhart,en Harvey Dent qui se transforme peu à peu en l'obscure... CHUT!... Son maquillage est magnifiquement terrifiant. Christian Bale est le parfait Batman, Bodybuildé costumé, mais étrangement très humain. Tous nous emmènent dans l'univers particulièrement glauque et violent du Comic. Des effets spéciaux, des cascades, une très bonne B.O. , un film aux couleurs sombres dans ses teintes. Peu de lumières dans les bas-fonds de Gotham City.
Le résultat est impressionnant, un block-buster aux mille explosions, de bombes et de talent.
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THE DARK KNIGHT, LE CHEVALIER NOIR - trailer (vostfr)
envoyé par tagy-95
Valse avec Bachir de Ari Folman
Synopsis _ Allociné _
Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman,
metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar
avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il
se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26,
exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du
Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première
fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image
muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth
avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir
la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et
décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde
quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.
Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
Le Vide. Un sentiment absurde, face à l'horreur du monde qui nous entoure. La guerre du Liban, sujet au combien abordé par le dramaturge Wajdi Mouawad, Incendies. Voila, l'impression que notre monde, et surtout cette guerre atroce, n'est qu'un immense Incendie, lumières, explosion de couleurs, foisonnement de bruits. Presque un Feu d'artifices...qui crée une certaine Attirance, cette Fascination macabre pour l'explosion du monde.
L'oubli. L'oubli d'un homme face à son passé. Peut-être veut-il tout effacer? Peut-être ne voulait-il rien revoir? Plus d'images.
Le Rêve.C'est bizarrement le Rêve qui emmène à lui ce souvenir de la Réalité perdue.
Alors, près d'une heure et demie après ce dédale dans sa mémoire, qui après de multiples rencontres se reconstruit comme un puzzle , notre monde semble si peu différent. Et c'est dur. Dur de se dire que ceci est notre monde. Malgré tout. Les dessins superbes dépeignent si bien cette réalité. L'irréel du dessin reproduit le réel, passé ou présent. C'est dur.
Les dernières images sont insoutenables, puisque bien réelles, elles viennent définitivement briser la frontière infime entre la fiction et l'histoire, que le dessin tentait en vain de créer.
Ce film est magnifique, dans son graphisme, dans sa musique, dans sa langue originale qui peut surprendre, dans les plans, dans son histoire. L'effet est dévastateur, une explosion cinématographique de vérité.
L'histoire d'un homme, face à la Guerre. Une histoire, parmi tant d'autres.
"-Rah quelle histoire! J'espère que vous ne connaîtrez pas ça vous, la guerre. Enfin. Bonne nuit."
On va essayer.
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